Le Triduum pascal, ce sont les trois jours qui nous parlent de la miséricorde de Dieu et nous font entrer dans le grand mystère de la Résurrection du Christ. “ Tout nous parle de la miséricorde ”… “ En somme, le Triduum pascal est le mémorial d’un drame d’amour qui nous donne la certitude que nous ne serons jamais abandonnés dans les épreuves de la vie ”.
Le Jeudi saint, avec l’institution de l’Eucharistie et le lavement des pieds, Jésus nous enseigne que “ l’Eucharistie est l’amour qui se fait service. Il se donne à nous et nous demande de rester en lui pour faire de même ”.
Le Vendredi saint est le moment culminant de l’amour. “ Un amour qui veut embrasser tout le monde, sans exclusion. Si Dieu nous a montré son amour suprême dans la mort de Jésus, alors nous aussi, régénérés par l’Esprit Saint, nous pouvons et devons nous aimer les uns les autres ”.
Le Samedi saint, jour du silence de Dieu. “ Ce doit être un jour de silence, et nous devons tout faire pour que ce soit pour nous une journée de silence, comme cela l’a été à l’époque : le jour du silence de Dieu. … C’est un silence parlant et qui exprime l’amour comme solidarité avec les abandonnés de toujours, que le Fils de Dieu rejoint en remplissant le vide que seule la miséricorde infinie de Dieu le Père peut combler… l’attente de la vie dans la Résurrection.
Méditons, le Samedi saint : cela nous fera du bien de penser au silence de la Vierge Marie, la Croyante, qui en silence était dans l’attente de la Résurrection. C’est un amour qui ne doute pas, mais qui espère dans la Parole du Seigneur, pour que le jour de Pâques devienne manifeste et resplendissant ”.
“ Laissons-nous envelopper par cette miséricorde qui vient à notre rencontre. Et, en ces jours, alors que nous avons le regard fixé sur la Passion et la mort du Seigneur, accueillons dans notre coeur la grandeur de son amour et, comme la Vierge, dans le silence du samedi, en attente de la Résurrection ”
Discours du Pape François à l’audience générale de mercredi 23 mars 2016, à Rome

Qu’avons-nous vécu à la messe chrismale ?
La messe chrismale reçoit cette appellation parce que c’est au cours de cette célébration que le Saint Chrême est consacré. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.
Avec le Saint Chrême deux autres huiles sont bénites :
- l’Huile des catéchumènes : utilisée pour le baptême des adultes
- l’Huile des malades : utilisée pour le sacrement des malades.
Une fête pour le diocèse
Prêtres, diacres et fidèles sont invités largement à cette célébration.
Au cours de cette messe, l’évêque invite les prêtres à renouveler leurs promesses sacerdotales. Ils manifestent ainsi leur volonté de suivre le Christ et de poursuivre leur mission dans l’Église. L’évêque pose aux prêtres trois questions concernant leur engagement et à trois reprises les prêtres répondent “ oui je le veux ”.
… c’est BEAU ! Rendons grâce pour chacun d’eux !!!!!

Le Jeudi saint : “ Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ! ”
Nous sommes tous invités à adorer le Saint Sacrement à la chapelle de l’église Saint-Clément d’Arpajon et le veiller pendant toute la nuit. Cette veillée de prière prend sa source dans l’évangile relatant la nuit de prières de Jésus entouré de quelques uns de ses disciples au Mont des Oliviers avant son arrestation.
Jeudi 14 avril
-> à Arpajon :
tu es ATTENDU et APPELÉ par Dieu, LÈVE-toi et marche vers sa lumière.
Jésus passait ses nuits à prier. Que faisait-Il ? Il se tenait en la pleine présence de Dieu.
La prière nocturne est empreinte de cette réceptivité à l’amour dans la gratuité de la rencontre. C’est comme une petite retraite.
Chacun de nous est invité à choisir un temps de prière dans le relais de cette adoration.Inscription pour 30 minutes, 1h ou plus … au 06 50 14 91 64 ou par @ : chinnayae@neuf.fr
-> à Breuillet :
Adoration du saint sacrement de 22h à 00h

Le chemin de croix
À l’image du Christ, ce pieux exercice m’aide à traverser les dures épreuves de la vie, m’enseigne la patience dans l’adversité, m’incite à me relever et me dispose au repentir et à la contrition.
Jésus a porté ce cruel fardeau, est tombé trois fois, a enduré les coups, les insultes, malgré toutes ses souffrances, il s’est toujours relevé sans se plaindre.
Alors en bon disciple, que j’essaie d’être, je me relève malgré la douleur, la tristesse et la fatigue, j’ai confiance ! Il serait plus facile de se laisser aller au découragement et de baisser les bras, mais je veux ma récompense et ce prix c’est « Jésus ».En effet, cet exercice qu’est le chemin de croix est une œuvre glorieuse pour Dieu, il est salutaire à notre âme et aussi aux fidèles défunts qui attendent d’être délivrés des flammes