Deux saints et un bienheureux chez nous !

Le samedi 20 novembre 2021, le secteur des 3 vallées recevra …

Sœur Marie Faustine du Saint-Sacrement

Avançons avec Sainte Sœur Marie Faustine

Hélène Kowalska est née en 1905 dans le village de Głogowiec en Pologne, la troisième des dix enfants d’une famille d’agriculteurs pauvres.

Elle sent un appel à la vie religieuse dès l’âge de 7 ans (1912).

À quinze ans, après seulement trois ans d’école, elle commence à travailler pour aider sa famille. À cette époque, elle sent la vocation et est persuadée que Dieu lui-même l’appelle à devenir religieuse. À cette époque, elle a une première apparition de Jésus, sous la forme du Christ souffrant.

Hélène part pour Varsovie et tente d’être admise dans plusieurs couvents de la capitale, pour être à chaque fois refusée. Finalement, elle est admise au couvent de la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à l’âge de 20 ans, le 1er août 1925, sous le nom de sœur Marie Faustine. Elle y prononce ses vœux le 30 avril 1926, et prend le nom de sœur Marie Faustine du Saint-Sacrement.

Sœur Marie Faustine raconte qu’elle a vu dans le Purgatoire, Jésus et Marie à plusieurs reprises et qu’elle leur a parlé. Par la suite, la future sainte Faustine écrivit dans son journal que Jésus lui demanda de faire connaître au monde la profondeur de la miséricorde divine, et ce particulièrement à travers quatre dévotions qu’il recommanda de propager.

1-Prier le chapelet de la Miséricorde : D’après sainte Faustine, Jésus lui dit :

« Cette prière sert à calmer ma colère. Tu la réciteras pendant neuf jours avec un chapelet du Rosaire de la façon suivante : d’abord tu réciteras le Notre Père, le Je Vous Salue Marie et le Crédo. Puis, sur les graines du Notre Père tu diras les paroles suivantes :

Père Éternel, je vous offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de votre Fils bien Aimé et notre Seigneur Jésus Christ en expiation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les grains des Je Vous Salue Marie, tu réciteras les paroles suivantes : Pour sa douloureuse passion ayez miséricorde de nous et du monde entier. Enfin, tu réciteras trois fois ces paroles : Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, aie pitié de nous. (…)

Ma miséricorde enveloppera les âmes qui réciteront ce chapelet pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort, (…) ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant – l’indulgence est la même (…). Même les pécheurs les plus endurcis, s’ils récitent ce chapelet une seule fois, obtiennent la grâce de mon infinie miséricorde. »

2-Honorer l’image de Jésus Miséricordieux :

À Plock le 22 février 1931, Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc, comme le « Roi de la Miséricorde divine ». Sa main droite se levant en signe de bénédiction et l’autre touchant le vêtement sur la poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, l’un rouge, l’autre blanc. Se conformant aux ordres qu’elle dit avoir reçus du Christ, Faustine fait peindre une représentation de cette vision. Jésus promet à Faustine de défendre l’âme qui aura honoré cette image. « Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la croix. » Avec l’aide du Père Michel Sopocko son confesseur, Faustine entreprend la mission confiée par Jésus lors de ses apparitions. Elle tente vainement de trouver une « Congrégation qui proclamât la Miséricorde de Dieu envers le monde et l’obtînt pour le monde par ses prières », mais ne reçut jamais de son couvent la permission de le quitter.

3-Célébrer le Dimanche de la Miséricorde :

Jésus demanda : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde. (…) Qui s’approchera, ce jour là, de la source de vie, obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments. »

4-Vénérer l’heure de la miséricorde :

Jésus demanda à Faustine que l’on vénère l’heure de sa mort sur la Croix, soit 15 heures. D’après le Petit Journal, Jésus lui a dit

« À trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion… C’est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier… en cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion… ».

En 1936, Faustine tomba gravement malade, sans doute de la tuberculose, et fut transférée à l’hôpital de Pradnik. Elle passa beaucoup de temps en prière, récitant le chapelet de la Miséricorde divine, et priant pour la conversion des pécheurs. Elle passa les deux dernières années de sa vie à rédiger son journal.

Saint Jean-Paul II et saint Faustine

Pour montrer l’unité entre la vie de sainte Faustine et le message de la Miséricorde dont elle avait été la voix, Jean-Paul II l’avait canonisée le 30 avril 2000, jour de l’octave de Pâques et donc dimanche de la Miséricorde, plutôt qu’à une date proche de sa naissance au ciel, le 5 octobre.  

Pour la béatification de Jean-Paul II, Benoît XVI n’a même pas eu à séparer la date de sa béatification de l’anniversaire de sa mort puisqu’elles coïncident. C’est en effet après les premières vêpres du dimanche de la Miséricorde, le 2 avril 2005, que Jean-Paul II est entré dans la gloire du ciel.

Quel est le trait principal de son enseignement ? 

C’est la présentation de la miséricorde comme unique rempart contre le mal et par conséquent comme immense source d’espérance. Il l’enseigne et le proclame à un monde qui n’a plus recourt à Dieu, et donc qui ne veut pas de miséricorde, à un monde qui veut trouver tout seul des solutions au mal, à un monde dans lequel « le mot et l’idée de miséricorde semblent mettre mal à l’aise l’homme qui, grâce à un développement scientifique et technique inconnu jusqu’ici, est devenu maître de la terre qu’il a soumise et dominée(12) ». Le constat est là : même avec la volonté de réduire les inégalités, de limiter la souffrance, de respecter les droits de chaque homme, le mal ne diminue pas mais augmente, les menaces graves pour l’humanité se développent. L’homme n’a pas la capacité de réduire le mal. Cela n’appartient qu’à Dieu, et plus précisément qu’à la Miséricorde divine.

Bienheureux père Sopocko et sainte Faustine 
 

La première rencontre de l’abbé Michał (Michel) Sopoćko avec Soeur Faustine Kowalska eut lieu en juin 1933 à Wilno où il fut confesseur ordinaire des Soeurs de la Congrégation Notre-Dame de la Miséricorde. 

Elle m’a déclaré tout au début – se souvint-il après des années – qu’elle m’avait déja vu auparavant dans quelque vision, que j’allais être son directeur de conscience et que je devais réaliser des desseins de Dieu qu’elle allait m’indiquer. L’abbé Sopoćko fut le confesseur et directeur spirituel de Soeur Faustine à Wilno jusqu’au 21 mars 1936.

C’est sur son ordre explicite qu’elle commença à écrire « Le Petit Journal ». C’est également le Père Sopoćko qui fit peindre le premier Tableau du Christ Miséricordieux en 1934 à Wilno. Une fois la peinture exécutée, il faisait tout pour l’exposer au public, ce qui eut lieu du 26 au 28 avril 1935 à Ostra Brama, au cours des cérémonies de la clôture du Jubilé de notre Rédemption. Encore du vivant de Soeur Faustine et avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le Père Sopoćko s’investissait beaucoup auprès des autorités ecclésiastiques pour instituer la Fête de la Miséricorde. Il n’eut de cesse, jusqu’à la mort (1975) de vivre dans l’apostolat de la Miséricorde Divine.

  • Samedi 20 novembre 21
  • 13h30 – Cérémonie d’accueil des reliques, en l’église de Saint-Sulpice-de-Favières
    • Puis – Départ de la procession, vers Boissy-Sous-Saint-Yon
  • 16h30 – Vénération des reliques, en l’église de Boissy-Sous-Saint-Yon
  • 18h30 – Messe, en l’église de Boissy-Sous-Saint-Yon
  • 19h30 – Adoration jusqu’à 20h30, en l’église de Boissy-Sous-Saint-Yon

Pour un covoiturage de chez à vous  à Saint-Sulpice  ou pour toutes questions :
 -> contact : pelerinage3vallees@gmail.com

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :