Venez vous reposer dans ses bras…

Horaires des permanences pour recevoir le sacrement de réconciliation

A quoi ça sert, la confession ?

La confession est un rendez-vous d’amour avec Dieu. Dieu ne condamne jamais. C’est sans doute une des caractéristiques les plus flagrantes de Jésus dans l’Evangile : à la différence des pharisiens, il ne condamne JAMAIS les pécheurs. Au contraire, c’est à eux qu’il offre en premier son amitié. La confession est donc d’abord une réconciliation entre Dieu et nous.

Mais il y a plus dans ce sacrement : Pour faire pousser une plante, le jardinier doit non seulement veiller à mettre les bons ingrédients (lumière, chaleur, eau…) mais il doit aussi retirer les mauvaises herbes. La confession c’est ça : retirer les mauvaises herbes qui font obstacles à notre épanouissement personnel. C’est le délicat travail du Christ dans notre âme.

Parfois, nous avons peur de nos péchés. Nous pensons que Dieu est comme nous… et donc nous avons du mal à réaliser qu’il peut vraiment nous pardonner. Au lieu d’être docile, nous « faisons de la résistance » à Dieu. C’est un peu comme si on serrait très fort un mauvais tesson de verre tranchant dans la paume de notre main… Ainsi sommes-nous quand nous avons peur de Dieu : remarquez comme cette réaction est absurde, car Dieu ne veut pas nous punir… mais nous soigner !

Comment se déroule une confession ?

Pour qu’une confession soit valide, il faut accomplir quelques conditions nécessaires, qui prouvent notre véritable désir de conversion :

 La contrition : Elle est “une douleur de l’âme et une détestation du péché commis avec la résolution de ne plus pécher à l’avenir”. Il convient de préparer la réception de ce sacrement par un examen de conscience fait à la lumière de la Parole de Dieu. Les textes les plus adaptés à cet effet sont à chercher dans la catéchèse morale des Evangiles et des lettres apostoliques : Sermon sur la montagne, les enseignements apostoliques (cf. Rm 12-15 ; 1Co 12-13 ; Ga 5 ; Ep 4-6 ).

  La confession des péchés : La confession des péchés (l’aveu), même d’un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l’aveu, l’homme regarde en face les péchés dont il s’est rendu coupable ; il en assume la responsabilité et par là, il s’ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l’Eglise afin de rendre possible un nouvel avenir. L’aveu au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement. Il ne faut pas cacher certaines fautes, car “si le malade rougit de découvrir sa plaie au médecin, la médecine ne soigne pas ce qu’elle ignore” (S. Jérôme, Eccl. 10,11). L’Eglise recommande en outre de se confesser au moins une fois par an.

  La satisfaction : Relevé du péché, le pécheur doit encore recouvrer la pleine santé spirituelle. Il doit donc faire quelque chose de plus pour réparer ses péchés : il doit “satisfaire” de manière appropriée ou “expier” ses péchés. Cette satisfaction s’appelle aussi “pénitence”.

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