Parlons d’Ecologie Intégrale

La Formation Théologique 3 Vallées propose une :

Conférence – Débat – Vendredi 9 juin 2023
20h30 – Boissy-sous-Saint-Yon

L’année 2015 apparaît être majeure dans la prise de conscience de la problématique liée à l’écologie.
Au printemps 2015, le Pape François à travers l’encyclique Laudato Si a ouvert le champ de la réflexion sur l’écologie (intégrale) tant au niveau pastoral, spirituel et théologique.

À l’automne de la même année a lieu la Conférence des parties (Cop) 21 à Paris. Elle a eu des résultats prometteurs qui ont abouti à la signature des « Accords de Paris sur le climat ».

L’Église et les États ont ainsi affirmé l’importance d’une prise de conscience écologique en vue de préserver et sauvegarder la maison commune.

De 2015 à 2023, huit années se sont écoulées et l’action humaine sur l’environnement, la biodiversité, la biosphère, la planète demeure un sujet de préoccupation majeure.

  • Aujourd’hui, quel est l’état des lieux de la question écologique ?
  • Quelles avancées aussi bien dans l’agir des citoyens, des sociétés, et de l’Église ?
  • Quelles réponses l’écologie dite intégrale apporte-t-elle à la réflexion en vue de la préservation et de la sauvegarde de la maison commune, la terre ?

Pour répondre à ces questions, un conférencier particulièrement impliqué dans ce domaine, le père Matthias Amiot, prêtre du secteur de Massy-Verrières, fut invité dans le cadre de notre cycle de conférences/débats, organisés par le groupe de Formation Théologique des 3 Vallées (FT3V). Il a ainsi développé 3 axes de réflexion, chacun étant décliné en 7 points :

  • les « péchés capitaux »,
  • les points d’appui de l’écologie intégrale,
  • les pistes d’actions à entreprendre.

L’écologie véhicule, souvent malgré elle, des idées reçues qui visent à transférer notre responsabilité sur des instances d’ordre supérieur (science, État, acteurs économiques, …), conduisant à repousser l’urgence climatique et à en minimiser les conséquences, malgré les COP (Conférences des Parties) et les rapport du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). La voix des religions, en général, et de l’Église, en particulier, semble elle aussi peu entendue, bien qu’elle soit éloignée des intérêts matériels et du court-termisme.

Pourtant, une réponse chrétienne existe, construite sur le triangle équilatéral dont les sommets sont le Créateur (en haut), la Création et les Créatures (à la base). Supprimer un élément nous précipite à coup sûr dans un piège : celui de mère nature et du culte des idoles en éliminant Dieu, celui du mépris qui asservit la Terre aux caprices de l’Homme en enlevant la Création, et celui de la deep ecology (écologie profonde) qui voit dans l’Homme l’origine du problème et dans sa diminution en nombre la solution, en ôtant les Créatures. La vie des moines et des moniales, faite de prière et de travail « ora et labora », s’inscrit parfaitement dans le triangle vertueux. Leur sagesse dans le respect de la création, attestée par des siècles d’existence, est un exemple pour nous tous.

Sans vouloir se comparer à cet idéal spirituel, nous pouvons commencer par nous former et nous informer, en diversifiant nos sources et partageant nos expériences, pour constituer des petites communautés de foi. Des processus modestes, bâtis par étapes, sont parfois porteurs de fruits nombreux, grâce à l’aide du Seigneur. Il est possible d’impliquer les paroisses, à travers, par exemple, la démarche Église Verte, ou travailler avec des ONG. La conversion écologique n’est jamais achevée, mais il convient de ne pas séparer l’action de la prière, deux faces d’une même médaille des croyants :

« Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance » (Dt. 30,19).

Le collectif Formation Théologique des 3 Vallées remercie le Père Matthias Amiot – prêtre du secteur pastoral de Massy-Verrières, au coté de Père Nils Martellière – responsable du secteur des 3 Vallées Arpajon et de Père Francis Sams – Moraliste.

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :